Journal du 31 juillet 2018
La discussion d’hier soir avec Estelle me donne à réfléchir.
Estelle est une amie qui fait plusieurs activité, dont celle de développeuse sur du logiciel libre et éleveuse de vache à viande.
Est-ce que j’ai envie de tout ça parce que j’ai passé 40 ans en appartement ? Du coup j’ai envie d’avoir un jardin, faire un potager… Comme je vois beaucoup de gens en province qui font ça tranquillement, sans en faire une activité large, rémunératrice… Je me repose la question de la rémunération du travail.
Je me demandais si seul les paysans dont l’activité porte sur les animaux peuvent être à mi-temps (genre un maraicher ne pourrait pas) ? Estelle me dit que non… Je veux bien la croire.
Estelle, comme Adrien (un ami), trouve que la polyactivité et une bonne chose, j’y vois un intérêt également. Elle me fait prendre conscience que l’agriculture est un cout. Si tu ne fais rien, tu pers de l’argent, parce qu’il faut acheter du fourage par exemple. Est-ce vrai de toutes les activités agricole ? Pas sur… La polyactivité lui permet d’assurer un « revenu minimum ».
En rentrant à Poissy, je suis passé au jardin robinson. C’est tout sec. C’est dur de voir le terrain dans cette état.
Laurence dit que nous gérons mal l’eau. Elle a raison. Et en même temps il y a des articles à propos du manque d’eau aujourd’hui, du fait que l’eau potable sera bientôt plus chère que le pétrole.
Ça me renforce dans ma décision de m’ocucper des arbres, ils sont vraiment important : ils apportent de l’ombre, travail le sol en dessous, et font des apports de matière en dessus…
Est-ce que c’est vraiment nécessaire de « devenir agriculteur » ? Est-ce que j’ai envie de changer d’activité à l’intérieur du système, ou juste avoi cette activité en plus, en bonus, en y allant doucement, de manière très officieuse, de développer avec les personnes avec qui je serais à ce moment là, de prendre le temps ?