— title: Mercredi 21 avril 2021 —
Quelques lectures à propos de composant graphique.
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Deux adresses de minoterie pour acheter de la farine pas loin de la maison
Il fut un temps où presque toutes les familles rurales britanniques qui élevaient des abeilles suivaient une étrange tradition. Chaque fois qu’il y avait un décès dans la famille, quelqu’un devait se rendre aux ruches et annoncer aux abeilles la terrible perte qui avait frappé.
Ne pas le faire entraînait souvent d’autres pertes : les abeilles quittaient la ruche, ne produisaient pas assez de miel ou même mouraient.
Traditionnellement, les abeilles étaient tenues au courant non seulement des décès, mais aussi de toutes les affaires familiales importantes: naissances, mariages et longues absences dues à des voyages. Si les abeilles n’étaient pas informées, on pensait que toutes sortes de calamités allaient se produire.
Cette coutume particulière est connue comme “l’annonce aux abeilles”.
Cette pratique trouve peut-être son origine dans la mythologie celtique, selon laquelle les abeilles étaient le lien entre notre monde et le monde des esprits. Ainsi, si vous souhaitiez transmettre un message à un défunt, il vous suffisait de le dire aux abeilles et elles le transmettaient. La façon typique de le faire était que le chef de famille, ou la “bonne épouse de la maison”, se rendait aux ruches, frappait doucement pour attirer l’attention des abeilles, puis murmurait doucement, tristement, la nouvelle solennelle.
Au fil des siècles, selon les régions, des particularités se sont développées. Ainsi, dans les Midlands de l’est, les épouses des défunts chantaient tranquillement devant la ruche : “Le maître est mort, mais ne partez pas ; Votre maîtresse sera une bonne maîtresse pour vous.”
En Allemagne, un couplet similaire disait : “Petite abeille, notre maître est mort, ne me laisse pas dans ma détresse”. C’est un fait que les abeilles nous aident à survivre.
70 des 100 principales espèces cultivées qui nourrissent 90 % de la population humaine dépendent des abeilles pour leur pollinisation. Sans elles, ces plantes cesseraient d’exister et avec elles tous les animaux qui se nourrissent de ces plantes. Cela pourrait avoir un effet en cascade qui se répercuterait de manière catastrophique sur la chaîne alimentaire. La tradition de “l’annonce aux abeilles” souligne ce lien profond que les humains partagent avec l’insecte.
Cristof Courcy
Recueilli sur un poste facebook
Voir aussi Le folklore des abeilles
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